Aujourd’hui, le jour de shichigosan, les petites filles portent des beaux kimono rouge et rose aux motifs fleuris (les plus petites porteront une veste appelée hifu, les autres porteront un obi), et ornent leur coiffure de peignes et de pendeloques traditionnelles, tandis que les petits garçons portent le hakama noir ou gris.
Des poupées parfois maladroites, chaussées de geta qui leur font mal aux pieds (Zoé ne les a pas gardées longtemps !).
Les parents aussi se mettent sur leur 31, et c’est peut-être l’une des rares occasions où les mamans portent le kimono (à condition qu’elles aient le temps et sachent s’habiller seule, ou disposent d’aide pour le faire). Quant aux papas, ils choisissent le plus souvent un costume cravate.
Elles prendront alors part à un rituel shintō extrêmement codifié, à la fin duquel on remettra aux enfants une branche de bambou décorée d’un ema (plaquette votive de bois), et d’autres amulettes (grelots, rubans, etc.) pour les protéger. Ils auront également droit à deux longs bâtonnets de sucre, un rouge et un autre blanc, appelée chitose ame (litt. bonbon de dix mille ans), emballées dans un sac en papier imprimé d’une image représentant une grue et une tortue, symboles de longévité.