1. Je commence par un tout petit musée que l’on a visité deux fois avec les enfants : le Musée du kaléidoscope.
Il faut savoir que le kaléidoscope (inventé en 1816 par un Anglais) est un jouet populaire et encore très apprécié au Japon, et on en trouve facilement dans les boutiques de souvenirs.
Ce musée est dédié à cet objet fascinant qui, à travers un jeu de miroirs agencés de manière à créer des motifs colorés se répétant à l’infini, vous emmène vers un monde merveilleux. On ne se lasse pas de faire tourner ce long tube devant notre œil et de voir apparaitre, ébahi, de nouvelles combinaisons de formes et de couleurs, à chaque fois plus belles. Et on sera surpris des formes variées et parfois très originales que peut prendre cet objet !
Malheureusement, les photos sont interdites à l’intérieur, donc je n’ai pas d’images à vous proposer.
Il n’est pas nécessaire d’être un enfant pour tomber sous le charme du kaléidoscope, et de visiter ce musée (qui par ailleurs n’est pas très loin du Palais Impérial).
La visite inclus plusieurs exemples de kaléidoscope avec leurs projections respectives sur un mur, et bien entendu les explications du principe optique qui donne vie à l’objet.
Je me souviens être sortie de ce musée complètement émerveillée et d’humeur joyeuse, avec, en souvenir, un kit à monter acheté pour notre fils.
Après avoir fait un tour au jardin botanique, tu peux visiter cet endroit unique où des chefs-d’œuvre de l’histoire de la peinture sont reproduits sur des immenses carreaux (de je ne sais quel matériau), façon puzzle, à une échelle qui permet d’apprécier pleinement chaque détail.
Ce mini musée en plein air a été conçu par Tadao Ando, célèbre architecte japonais, qui ici aussi travaille avec le béton, son matériau de prédilection.
Un endroit atypique qui vaut le coup d’œil quand on est dans le coin, surtout que le prix de l’entrée doit avoisiner les deux euros.
Tu pourras notamment voir reproduit la Cène de Léonard de Vinci qui se trouve au réfectoire du couvent dominicain de Santa Maria delle Grazie à Milan, une partie du plafond de la Chapelle Sixtine de Michel-Ange du Vatican (celle qui m’a le plus impressionnée de par sa taille et la proximité de l’œuvre et donc des détails), et une fresque de la série des Nymphéas de Monet qui se trouve à l’Orangerie, à Paris.
3. Le Musée ferroviaire, certainement plus connu que les précédents, se trouve dans le quartier de la gare centrale de Kyoto, et il a été rénové récemment. Il est d’ailleurs le plus grand de son genre au Japon. Damien y est allé avec les deux enfants et ils ont tous beaucoup aimé.
Le Japon et les japonais sont de très grands amateurs des voyages en train. Le shinkansen, ou bullet train, l’équivalent de notre TGV en plus rapide et plus stylisé (plus propre et plus ponctuel aussi !) est un des emblèmes du pays, et les enfants l’adorent. Là-bas, est exposé le premier Shinkansen, dans lequel on peut monter et s’assoir.
Le musée retrace l’histoire des trains et des chemins de fer au Japon, avec une partie didactique et interactive où l’on voit comment fonctionne le moteur des locomotives, les freins, etc. Il y a aussi de vieilles locomotives à vapeur à l’extérieur, dans lesquelles on peut monter, qui crachent des volutes de fumées sporadiquement.
Et puis on peut faire fonctionner des petits trains électriques le long d’un long circuit, et même monter dans un simulateur. Bref, tu l’auras compris, c’est un musée à conseiller aux familles, aux férus de trains (oui, ça existe !) et à tous ceux qui ont gardé leur âme d’enfant.
Un musée que l’on ne connait pas encore mais que nous avons sur notre liste.
Conseillé à toutes celles et ceux qui sont familiarisés avec la langue japonaise et qui sont intéréssé.es par l’histoire des idéogrammes et leur évolution au fil des siècles.
Il y aurait à l’entrée une immense tour où sont gravés les 50000 idéogrammes- uniques- répertoriés dans le grand dictionnaire des kanji !
Les installations sont interactives et adaptées aux enfants.
Pour des idées de musées relatifs à la poterie et la céramique, c’est par ici.
Quant aux musées des arts textiles, je t’en parle là.